Langage motivant utilisé par le supérieur et la performance individuelle au travail
The motivating language of the superior and its effects on the individual performance
Abstract
Le présent article étudie le lien entre la « théorie du langage motivant » de Sullivan (1988) et la performance individuelle du collaborateur au travail. L'utilisation par les supérieurs d'un langage de motivation (comportant les langages: (1) perlocutionnaire ou donnant des directives, (2) illocutionnaire ou partageant des sentiments, et (3) locutoire ou créant du sens) influencerait positivement la performance au travail dans ses dimensions liées à la tâche et au contexte. Les résultats, obtenus à l'aide de la méthode des équations structurelles sur un échantillon de 132 salariés de l'écosystème automobile localisé à Tanger, confirment, en bonne partie, l'impact positif du langage motivant mobilisé par le supérieur sur la performance individuelle de ses subordonnés. Plus précisément, le langage empathique et à un degré moindre le langage donnant des directives influent de manière positive sur les deux facettes de la performance au travail. En revanche, le langage créant du sens justifie peu la performance contextuelle et il n'impacte pas la performance dans la tâche.